Occurences de l'expression

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pour LA MOTTE, Antoine Houdart de

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

LA MATRONE D'Ã‰PHÃˆSE (1702)

Il est vrai que la vie sied bien à vingt ans, et je ne sais comment ma Maîtresse peut se résoudre à la quitter si tôt. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
Alle a franchement grand tort de s'obstiner à ça ; alle ne l'aura pas plutôt perdue qu'aile en sera tachée ; aile n'est encore comme vous que dans la primeur de son âge ; et la vie est morgué bonne jusqu'à la lie. (Acte 1, scène 1, LICAS)
Je connais Euphémie ; la jeunesse et la bonne mine la mettraient cent fois mieux à la raision, que les plus beaux discours du monde : tiens il y a deux ans qu'elle voulut s'engager parmi les Prêtresses de Diane ; toutes les instances, toutes les larmes de sa famille ne firent qu'opiniâtrer sa petite ferveur, et elle commençait enfin son serment à la Déesse, lors qu'elle aperçut un jeune homme, qui d'un clin d'oeil, lui coupa la parole ; les vapeurs la prirent, elle sentit qu'elle n'était point faite pour Diane ; il fallut la marier huit jours après, et le jeune homme enfin devint l'époux qu'on pleure aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
Elle va comme ça du blanc au noir ? (Acte 1, scène 1, LICAS)
Qu'alle est femme cette femme là ! (Acte 1, scène 1, LICAS)
Mais à propos du défunt, c'était un brave homme ! (Acte 1, scène 1, LICAS)
Il y a un an que je te connaissions mon maître et moi : quand ils veniont chez nous lui et Madame Euphémie, ils batifoliont sans cesse ensemble ; ils étiont morgué si affolés l'un de l'autre qu'on ne les eut jamais pris pour mari et femme. (Acte 1, scène 1, LICAS)
Le pauvre homme s'est tué à aimer ma maîtresse ! (Acte 1, scène 1, FROSINE)
Il est depuis trois jours à Éphése ; et comme la justice qu'on fit hier importe tout-à-fait à l'Etat ; j'ai appris qu'on l'avait choisi extraordinairement pour empêcher qu'on n'enlevât le criminel, et qu'on ne frustrât le peuple de cet exemple-là. (Acte 1, scène 3, CHRISANTE)
Comment faire ? (Acte 1, scène 5, STRATON)
Ma foi, vous ferez comme vous l'entendrez ; j'ai la tête tout en sang ; je m'en vais me faire panser. (Acte 1, scène 5, LE-CUISINIER)
Est-il possible que depuis que je sers un homme de guerre, je n'aye pu encore attraper un brin de courage ? (Acte 1, scène 6, STRATON)
Comment donc ? (Acte 1, scène 7, SOSTRATE)
Voilà comme tu me sers ! (Acte 1, scène 7, SOSTRATE)
Tous mes gens ne te ressemblent pas grâce aux Dieux ; et je peux me reposer sur leur courage : mais je vois quelqu'un, ce sont des femmes ? (Acte 1, scène 8, SOSTRATE)
Cela pourrait bien être, Monsieur ; je commence à me rassurer : on dit qu'elle s'est enfermée dans le tombeau de son mari pour s'y laisser mourir de douleur ; il serait beau voir cela, Monsieur, pour la rareté du fait ! (Acte 1, scène 9, STRATON)
Je vous avouerai, Madame, que de moment en moment, votre résolution de mourir me paraît moins raisonnable : je trouvais beau d'abord que vous portassiez l'amour conjugal à un excès qui fit parler de vous ; mais je trouve à présent que c'est une faiblesse, et qu'au bout du compte, tout cet honneur là ne vaut pas la vie : le bon homme Monsieur Chrisante devrait bien vous en avoir persuadée ! (Acte 1, scène 9, FROSINE)
Hé bien, Madame, oubliez Chrisante ; mais rappelez ses raisons : quel dommage, comme il vous disait si bien, de vous enterrer toute vive à vingt ans ! (Acte 1, scène 9, FROSINE)
Et jeune et belle comme vous êtes, croyez-vous vous être acquittée envers elle, en faisant le bonheur d'un seul homme ? (Acte 1, scène 9, FROSINE)
Tous les hommes qui vivent me font horreur ! (Acte 1, scène 9, EUPHÉMIE)
Voyons un peu comme il s'en tirera ! (Acte 1, scène 9, STRATON)
Ne me regardez points Madame, comme un importun qui vienne ici condamner votre douleur, et la redoubler peut-être en la combattant : elle ne saurait être injuste, puisque vous vous y abandonnez ; et vous saurez sans doute lui donner des bornes, dès que la raison l'exigera. (Acte 1, scène 10, SOSTRATE)
Un jeune homme et un compliment, Madame, tous deux assez insinuants, ce me semble. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
Le hasard ; vient de me conduire ici, mais ce n'est plus lui qui m'y arrête : je sens que je m'intéresse à votre douleur ; l'excès de votre attachement pour un époux m'en inspire un pour vous, que je sens naître avec plaisir : non il n'est point ailleurs d'âme faite comme la vôtre ; et quand vous ne seriez pas la plus belle personne du monde, comme vous l'êtes, vous ne laisseriez pas d'être encore la plus adorable. (Acte 1, scène 10, SOSTRATE)
Il me semble, mon enfant, que ta Maîtresse commence à plier ? (Acte 1, scène 12, STRATON)
Nous sommes déjà bien familier, Monsieur Straton ? (Acte 1, scène 12, FROSINE)
Eh oui, vraiment ; tu es suivante, je suis valet, nous nous connaissons de reste : ne veux-tu pas que je débute, ne me regardez point, Madame, comme un importun qui... je t'en réponds ; c'est là langue des maîtres : je te parle la mienne. (Acte 1, scène 12, STRATON)
Entre nous donc, le désespoir de ta maîtresse commence à se battre en retraite ? (Acte 1, scène 12, STRATON)
C'est donc le sommeil qui t'engraisse ? (Acte 1, scène 12, STRATON)
Ma foi, je ne sache point non plus avoir eu de femme ; sur ces deux prétendues causes d'ignorance là, nous pourrions bien faire affaire ensemble ? (Acte 1, scène 12, STRATON)
Mon maître est comme un fou dans son lit ; il prononce à tout bout de champ le nom de Madame, avec des hélas si douloureux que ça vous ferait pitié à vous même. (Acte 1, scène 15, LICAS)
Pas le mot, comme tu vois. (Acte 1, scène 15, STRATON)
Toutes les femmes sont déformais pour moi autant de monstres que j'abhorre ! (Acte 1, scène 16, CHRISANTE)
Ah , mon cher Maître, nous sommes perdus ! (Acte 1, scène 17, STRATON)
Comment ? (Acte 1, scène 17, SOSTRATE)

LE CARNAVAL ET LA FOLIE (1752)

Pour commencer des noeuds si doux, v.107 (Acte 1, scène 2, LE CARNAVAL)
Le temps n'affaiblit point leur flamme : v.138 (Acte 1, scène 2, LE CARNAVAL)
Amour, de notre flamme accroît la violence, v.166 (Acte 1, scène 3, PLUTUS, LA JEUNESSE)
Que votre règne commence ; v.196 (Acte 1, scène 4, LA FOLIE)
Qu'il triomphe, qu'il vous enflamme, v.232 (Acte 1, scène 4, CHOEUR)
Dieux charmants, de ma flamme accordez moi le prix. v.235 (Acte 1, scène 4, LE CARNAVAL)
Qu'il triomphe, qu'il vous enflamme, v.247 (Acte 1, scène 4, CHOEUR)
Nous ne le sommes pas encore. v.261 (Acte 2, scène 2, LA FOLIE)
Commencez mes plaisirs, et terminez mes maux. v.383 (Acte 2, scène 4, LE CARNAVAL)
Il est depuis longtemps digne de votre flamme : v.419 (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Si vous m'aviez paru trop sensible à sa flamme, v.433 (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Ils sentent, comme moi l'excès de leur misère. v.459 (Acte 3, scène 2, LA FOLIE)
Non, le sommeil n'a point de si puissants pavots. v.609 (Acte 4, scène 2, LA FOLIE)
Pour couronner sa flamme v.657 (Acte 4, scène 4, LA FOLIE)
Que leur flamme soit éternelle. v.678 (Acte 4, scène 5, CHOEUR)

AMADIS DE GRÈCE (1752)

Mélisse sent pour vous la flamme la plus belle ; v.59 (Acte 1, scène 1, LE PRINCE DE THRACE)
Pour prix d'une flamme si tendre v.72 (Acte 1, scène 1, LE PRINCE DE THRACE)
Sommeil, sous tes pavots assoupi tous les yeux ? v.90 (Acte 1, scène 2, AMADIS)
Sommeil, sous tes pavots assoupi tous les yeux. v.98 (Acte 1, scène 2, AMADIS)
De tes douces flammes v.136 (Acte 1, scène 3, LA BERGÈRE)
Et tes yeux trahissent ta flamme. v.158 (Acte 1, scène 4, MÉLISSE)
Et qu'un gouffre de flamme achevant ton trépas, v.183 (Acte 1, scène 4, MÉLISSE)
Ah ! Je connais ici ma flamme et ma valeur, v.208 (Acte 2, scène 1, AMADIS)
Qu'il m'est doux d'enflammer d'une si vive ardeur v.253 (Acte 2, scène 3, NIQUÉE)
D'une flamme qu'elle a fait naître. v.266 (Acte 2, scène 3, NIQUÉE)
Témoins d'une si belle flamme, v.279 (Acte 2, scène 3, NIQUÉE)
N'osez-vous dans mon sang consommer votre rage ? v.400 (Acte 3, scène 2, AMADIS)
Nous sommes prêts à servir ta fureur. v.416 (Acte 3, scène 2, LE CHOEUR)
Est-ce ainsi qu'on doit s'enflammer ? v.473 (Acte 4, scène 3, NIQUÉE)
La gloire seule allume votre flamme : v.478 (Acte 4, scène 3, LE PRINCE DE THRACE)
D'un commerce tendre, v.504 (Acte 4, scène 4, UN MATELOT)
Cruelle, dans quel sang veux-je éteindre ma flamme ! v.545 (Acte 5, scène 1, MÉLISSE)
Barbare, c'est par toi que je vais commencer. v.556 (Acte 5, scène 2, MÉLISSE)
Ah ! Ma flamme est encor plus forte que ma haine ; v.559 (Acte 5, scène 2, MÉLISSE)
C'en est fait, Amadis, ta flamme est triomphante ; v.619 (Acte 5, scène 4, MÉLISSE)

SCANDERBERG (1735)

Et je fais comme lui, succéder à l'espoir v.27 (Prologue, scène 2, LA MAGIE)
Soit l'âme de nos jeux comme de la nature. v.41 (Prologue, scène 2, ENSEMBLE)
Tu règnes par les pleurs, comme par les plaisirs. v.83 (Prologue, scène 3, MELPOMÈNE)
Enfin, Osman, le jour qui commence à nous luire, v.88 (Acte 2, scène 1, SCANDERBERG)
Pourriez-vous partager le flamme v.120 (Acte 2, scène 1, OSMAN)
Dont le fidèle Osman vient de flatter ma flamme ; v.134 (Acte 2, scène 2, SCANDERBERG)
Du jaloux Amurat vous trahissez la flamme... v.165 (Acte 2, scène 3, SCANDERBERG)
La mort même, la mort n'éteindra pas ma flamme. v.281 (Acte 3, scène 2, SERVILIE)
Ma flamme a pris naissance au milieu des alarmes, v.306 (Acte 3, scène 3, AMURAT)
Serez-vous insensible à l'ardeur qui m'enflamme ? v.318 (Acte 3, scène 3, AMURAT)
Non, que sensible à ma flamme trahie, v.410 (Acte 4, scène 1, ROXANE)
Perfide comme toi, mon coeur te justifie ; v.412 (Acte 4, scène 1, ROXANE)
Il éteigne en mon sang une coupable flamme ? v.451 (Acte 4, scène 2, ROXANE)
C'est par moi qu'il faudra que leur fureur commence. v.492 (Acte 4, scène 2, SCANDERBERG)
Frappez, consommez votre audace, v.519 (Acte 4, scène 5, AMURAT)
Et je sens augmenter ma flamme v.573 (Acte 5, scène 1, SERVILIE)
Et je puis défier le courroux qui m'enflamme. v.630 (Acte 5, scène 4, SCANDERBERG)
Du bonheur de sa flamme v.743 (Acte 6, scène 3, LE CHOEUR)

INÈS DE CASTRO (1723)

Celle qui de dom Pedre entretiendrait la flamme, v.148 (Acte 1, scène 4, LA REINE)
Et ne crains mes dangers, que comme vos malheurs. v.194 (Acte 1, scène 6, INÈS)
Ne doutez point Inès qu'une si belle flamme v.211 (Acte 1, scène 6, DON PEDRE)
Emmenez sur vos pas loin de ces tristes lieux v.237 (Acte 1, scène 6, DON PEDRE)
Touche un roi que je dois regarder comme un père ? v.268 (Acte 2, scène 1, CONSTANCE)
Pourrait jamais choisir une si belle flamme ? v.311 (Acte 2, scène 1, CONSTANCE)
Nous sommes affranchis de la commune loi ; v.377 (Acte 2, scène 2, ALPHONSE)
Et je ne croirai point commettre un attentat, v.386 (Acte 2, scène 2, DON PEDRE)
À quel titre sacré nous y sommes assis : v.458 (Acte 2, scène 2, ALPHONSE)
Nous ne sommes pas tant leurs maîtres que leurs pères ; v.460 (Acte 2, scène 2, ALPHONSE)
Comment sortir du trouble où son orgueil me livre ! v.519 (Acte 2, scène 4, ALPHONSE)
Que d'un fils indiscret vous approuviez la flamme ; v.600 (Acte 3, scène 3, ALPHONSE)
Comme on doit soutenir le poids d'une couronne, v.619 (Acte 3, scène 3, ALPHONSE)
Il m'a souvent pressé de couronner sa flamme. v.628 (Acte 3, scène 3, ALPHONSE)
Quoi ! Don Pedre, l'objet d'une flamme si belle, v.715 (Acte 3, scène 6, INÈS)
Te justifie encor par l'excès de ta flamme ; v.832 (Acte 4, scène 1, ALPHONSE)
L'infant seul, de ma flamme, est l'obstacle fatal ; v.905 (Acte 4, scène 3, RODRIGUE)
Et comment d'un autre oeil verrais-je l'inhumain, v.1109 (Acte 5, scène 1, LA REINE)
Consommez votre ouvrage ; et que les mêmes coups v.1201 (Acte 5, scène 5, INÈS)
Rejoignent les enfants, et la femme et l'époux. v.1202 (Acte 5, scène 5, IN?S)
Comment survivre à nos malheurs ! v.1266 (Acte 5, scène 6, ALPHONSE)

OMPHALE (1751)

Vous pouvez mieux répondre au zèle qui m'en flamme, v.192 (Acte 1, scène 4, ALCIDE)
Alcide seul devait vous enflammer. v.247 (Acte 2, scène 2, IPHIS)
Mais ta flamme est pour elle un inutile bien, v.357 (Acte 2, scène 4, ARGINE)
Que ne partageais-tu la flamme v.373 (Acte 2, scène 4, ARGINE)
Amour ! Quelle Furie empoisonne tes flammes, v.392 (Acte 2, scène 4, ALCIDE, ARGINE)
Digne objet d'une flamme éternelle, v.413 (Acte 3, scène 1, OMPHALE)
C'est elle ; suspendons le courroux qui m'enflamme, v.420 (Acte 3, scène 2, ARGINE)
Où le destin d'Omphale a commencé son cours ; v.451 (Acte 3, scène 4, CÉPHISE)
Où le destin d'Omphale a commencé son cours ; v.455 (Acte 3, scène 4, LE CHOEUR)
Dans un si beau jour tout doit s'enflammer, v.464 (Acte 3, scène 4, CÉPHISE)
Dans un si beau jour, tout doit s'enflammer, v.470 (Acte 3, scène 4, C?PHISE)
Dans un si beau jour, tout doit s'enflammer, v.478 (Acte 3, scène 4, C?PHISE)
Éteins, pour la sauver, ma flamme et mon courroux : v.544 (Acte 3, scène 6, ARGINE)
Ah ! Nommez le mortel dont l'ardeur vous outrage, v.584 (Acte 4, scène 2, IPHIS)
Nommez-le, je me venge, et je pars avec vous. v.609 (Acte 4, scène 3, ALCIDE)
Chantez l'Amour, chantez sa flamme, v.713 (Acte 5, scène 2, OMPHALE, LE CHOEUR)
Mais regarde encor plus la flamme que je sens, v.725 (Acte 5, scène 2, OMPHALE)
Redouble encor ma flamme. v.748 (Acte 5, scène 3, IPHIS)
Pardonne-moi ma flamme et sa tendresse, v.792 (Acte 5, scène 4, IPHIS)
Devais-tu m'enflammer si je ne pouvais plaire ? v.858 (Acte 5, scène 5, ARGINE)

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LES MACHABÉES (1722)

Qui les sait mieux que nous qui sommes tes victimes ? v.30 (Acte 1, scène 2, SALMONEE)
Mourrait-il comme moi de son obéissance ? v.114 (Acte 1, scène 3, SALMONEE)
J'ai vu son coeur brûlant d'une coupable flamme ; v.174 (Acte 1, scène 3, SALMONEE)
Ah ! Mon cher Misaël, contre de telles flammes v.209 (Acte 1, scène 3, SALMONEE)
Et de la même ardeur enflammez aussitôt, v.255 (Acte 1, scène 4, MISAEL)
Frémissant de m'aimer comme d'un sacrilège, v.321 (Acte 2, scène 1, ANTIGONE)
Protégez-nous enfin comme l'a fait Cyrus ; v.475 (Acte 2, scène 2, MISAEL)
Ou laissez-nous en paix du moins comme Alexandre. v.476 (Acte 2, scène 2, MISAEL)
Malgré tous nos malheurs et l'opprobre où nous sommes, v.492 (Acte 2, scène 2, MISAEL)
Rois pour les nations, pour nous vous n'êtes qu'hommes. v.493 (Acte 2, scène 2, MISAEL)
Ce dieu, ce dieu jaloux pour qui seul tu t'enflammes, v.588 (Acte 2, scène 1, ANTIGONE)
J'ai commencé, Seigneur ; je réponds d'achever. v.627 (Acte 3, scène 1, ANTIGONE)
Je ne suis plus qu'un homme, et cesse d'être roi. v.647 (Acte 3, scène 1, ANTIOCHUS)
Que des jours plus sereins soient le prix de ma flamme, v.685 (Acte 3, scène 1, ANTIOCHUS)
Sommes-nous devenus moins dignes de courroux, v.703 (Acte 3, scène 1, SALMONEE)
Nous sommes pénétrés de maximes plus saintes, v.732 (Acte 3, scène 3, SALMONEE)
Eût réconcilié mon devoir et ma flamme ? v.805 (Acte 3, scène 6, MISAEL)
Et que devant le chef qu'à son peuple Dieu nomme, v.872 (Acte 3, scène 6, MISAEL)
Les camps le plus nombreux fuiront comme un seul homme. v.873 (Acte 3, scène 6, MISAEL)
Comment donc m'éclaircir de leurs perfides flammes ! v.976 (Acte 4, scène 4, ANTIOCHUS)
Voyons ; et d'Antigone interrogeons les femmes. v.977 (Acte 4, scène 4, ANTIOCHUS)
Je succombe à mes maux. Eh ! Comment mes enfants v.986 (Acte 4, scène 5, SALMONEE)
Rend terrible à ses yeux le zèle qui m'enflamme. v.1020 (Acte 4, scène 5, SALMONEE)
Qu'il croie en me perdant perdre plus qu'une femme ; v.1021 (Acte 4, scène 5, SALMONEE)
Commence de subir la peine qui t'est due. v.1085 (Acte 4, scène 8, ANTIOCHUS)
À fuir mon trône enfin, comme il fuyait la mort ! v.1091 (Acte 4, scène 8, ANTIOCHUS)
Mais pourquoi ces fureurs ? Qu'importe à votre flamme v.1136 (Acte 4, scène 8, ANTIGONE)
Que d'un autre ou de lui je devienne la femme, v.1137 (Acte 4, scène 8, ANTIGONE)
C'en est fait ; votre fils consomme son audace. v.1332 (Acte 5, scène 4, ANTIOCHUS)
Déjà tout était prêt, la flamme et le bûcher. v.1339 (Acte 5, scène 4, ANTIOCHUS)
N'ai-je pas comme lui droit à votre colère ? v.1349 (Acte 5, scène 4, SALMONEE)
Comment ordonnes-tu qu'Antigone périsse ? v.1356 (Acte 5, scène 4, SALMONEE)
Puissiez-vous vivre heureux comme je meurs heureuse, v.1381 (Acte 5, scène 5, ARSACE)
Et ce trône de flamme où je m'en vais monter, v.1390 (Acte 5, scène 5, ARSACE)
Pour cet objet chéri que la flamme dévore ; v.1397 (Acte 5, scène 5, ARSACE)
Notre opprobre finit, et ta honte commence. v.1409 (Acte 5, scène 5, SALMONEE)

LE MAGNIFIQUE (1752)

Que j'aurais grand tort de ne pas recueillir moi-même le fruit des soins que j'ai pris d'elle depuis son enfance, et que ce sera l'action d'un homme sage de l'épouser plutôt que plus tard. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Je ne suis pas dissipateur, une personne élevée dans la simplicité et accoutumée à la retraite comme Lucelle ne dérangera pas mon économie. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Oh, je ne donne point dans vos belles maximes ; vous croyez, vous, que la grande précaution avec une femme c'est la confiance. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Je soutiens moi qu'il n'y en a point de plus mauvaise, et que la femme la plus sage est toujours celle à qui on ôte les moyens de faillir. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
J'attends dès aujourd'hui de Boulogne une personne admirable pour veiller sur une jeune femme, où un de nos amis communs, que j'avais chargé de cette recherche, m'assure que c'est un prodige dans ce genre, et qu'elle a déjà formé trois ou quatre Lucreces dans la Ville qui y ont mis la vertu à la mode. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Le pauvre homme, il va faire une sottise. (Acte 1, scène 2, HORACE)
Cela ne signifierait-il pas encore qu'on la trouve belle et qu'on porte envie à la fortune d'un homme qui la voit à toute heure ? (Acte 1, scène 3, HORACE)
Laisserez-vous la plus belle fille de Florence au pouvoir de l'homme qui le mérite le moins ? (Acte 1, scène 3, HORACE)
Lucelle disparut, et me laissa le plus amoureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 3, ZIMA)
Depuis ce commencement je n'ai songé qu'à la revoir, toutes mes fêtes n'ont d'autres objets que de l'engager à reparaître ; je l'ai revue quelques fois en effet, mais toujours avec ce maudit Aldobrandin qui ne levait presque point les yeux de dessus elle ; si par hasard pourtant il regardait un petit moment la fête, il me semble qu'alors Lucelle ne regardait que moi ; plaire à l'amour que je ne me trompe point : mais pour peu, qu'elle m'ait vu, elle ne saurait douter que je ne l'adore : Je n'ai pu jusqu'ici l'assurer mieux de mon amour ; mais heureusement il vient de s'offrir une occasion favorable que j'ai crû ne pouvoir trop acheter : Une femme arrivée de Boulogne a demandé à mon Valet votre demeure et celle d'Aldobrandin ; de question en question, ( car il est curieux ) il a appris qu'un ami l'adressait à votre frère pour la mettre auprès de Lucelle comme une gouvernante incorruptible. (Acte 1, scène 3, ZIMA)
Scapin m'a averti de sa découverte ; avec bien des prières et un diamant de dix mille écus, j'ai enfin résolu cette femme à n'entrer chez Aldobrandin que pour m'y servir. (Acte 1, scène 3, ZIMA)
Quoi donc, me croyez-vous homme à commettre mon honneur et celui de Lucelle ? (Acte 1, scène 4, ALDOBRANDIN)
Comme je ne veux point attaquer sa sagesse, je consens que vous soyez présent. (Acte 1, scène 4, ZIMA)
Il est donc vrai qu'Aldobrandin vous défend de me répondre : je ne saurais croire que vous vouliez lui complaire à ce point, par un véritable attachement pour lui : il en est indigne ; préféreriez vous un tyran qui n'imagine de plaisir que votre possession, sans s'embarrasser du bonheur de vous plaire, à un homme qui voudrait payer de mille vies le moindre de vos sentiments ? (Acte 1, scène 7, ZIMA)
Mais trouvez bon que je prenne votre silence pour un aveu et que je m'y conforme comme à un ordre inviolable. (Acte 1, scène 7, ZIMA)
Et si je vous mets en liberté de recevoir ma foi, et de m'engager la vôtre, vous refuserez-vous au plus amoureux et au plus fidèle de tous les hommes ? (Acte 1, scène 7, ZIMA)
Que vous m'enflammez encore par de pareils discours. (Acte 1, scène 7, ZIMA)
Je vous avertis déjà, qu'il va arriver ici une femme qui a toute ma confiance, et à qui vous pouvez donner la vôtre, le frère d'Aldobrandin est lui-même de notre intelligence ; c'est à vous de seconder nos vues puisque vous m'aimez, (car vous ne m'en désavouez pas;) votre vertu même doit tout tenter pour n'être qu'à moi. (Acte 1, scène 7, ZIMA)
Soyez content, il ne m'est pas échappé le moindre geste de désaveu, j'ai toujours eu les yeux sur mon jaloux, mais c'était pour le mieux surprendre : achevez ce que vous avez commencé, et délivrez-moi dès aujourd'hui s'il est possible de l'horreur de le revoir. (Acte 1, scène 7, ZIMA)
Oui, ma chère Lucelle, je suis charmé de la joie que vous a donné l'étourderie de Zima : vous en riez encore, et vous voyez par là ce que c'est que les jeunes gens ; il lui en coûte sa maison pour s'être fait moquer de lui ; et voilà comme ils sont tous faits. (Acte 2, scène 2, ALDOBRANDIN)
Je vois bien, qu'un jeune homme n'est point le fait d'une jeune fille. (Acte 2, scène 2, LUCELLE)
Point du tout ; ils ont tant de mauvaises qualités, car ce n'est pas tout que leur dissipation, leur inconstance est encore pis : à peine sont-ils trois mois les maris de leurs femmes ; après quelque mois de passion et quelques semaines de complaisance, un mépris marqué succède à leur empressement ; ils se trouvent trop aimables pour se réduire à ne faire que le bonheur d'une seule épouse ; ils courent de conquête en conquête, et ces petits Messieurs-là ne se croient de mérite qu'à proportion de leurs perfidies. (Acte 2, scène 2, ALDOBRANDIN)
Vous êtes trop heureuse, Lucelle, que par le choix que je fais de vous, je vous mette à couvert de tous ces dangers : vous méritiez un homme de ma prudence et de mon âge, qui veille sans relâche à votre fortune, et de qui la maturité vous répondit d'un attachement solide. (Acte 2, scène 2, ALDOBRANDIN)
C'est la chose du monde la plus rare qu'une gouvernante incorruptible ; il y a bien des aventures qui ne donnent pas bonne opinion de leur fidélité ; mais celle-ci est le désespoir des amants, elle a gouverné trois ou quatre femmes qui sont mortes au bout de quatre mois de mariage. (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
Pendant tout ce temps il n'y a as eu le moindre soupçon sur leur vertu ; quelques uns disaient qu'elle les avait fait mourir de chagrin, mais en tout cas pour un jaloux, il vaut encore mieux perdre sa femme que d'en être la dupe. (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
Je connais son style, il fait le plaisant ; je crois pourtant qu'il a raison ; mais serait-il vrai, que vous eussiez fait mourir ces femmes de chagrin ? (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
J'en suis bien aise, et malgré l'avis dont j'étais tantôt, je commence à être très content de tout ceci. (Acte 2, scène 3, HORACE)
Quand c'est tyrannie de sa part, une femme trouve bientôt moyen de s'en venger ; mais une femme sage doit les souhaiter pour sa propre gloire ; on la soupçonne aisément, quand elle a la facilité de faillir ; il faut qu'elle s'en ôte scrupuleusement toutes les occasions pour faire taire la médisance ; tenez, Mademoiselle, par exemple, est Personne à vous conjurer au premier jour de prendre toutes les précautions de la jalousie, non pas pour votre tranquillité, mais pour la sienne. (Acte 2, scène 3, LA GOUVERNANTE)
Quelle douceur pour une femme vertueuse de n'être point assiégée par ces galants de profession , qui outragent dès le premier abord par espérance qu'ils ont de nous séduire, qui se vantent indiscrètement de leurs succès, et qui, quand on les rebute, ont encore la perfidie d'en laisser douter. (Acte 2, scène 3, LA GOUVERNANTE)
Cela est indigne, quand il n'y n'y aurait que l'ennui de leur mauvais compliments, je fuirais au bout du monde pour les éviter ; je m'échauffe, je vous en demande pardon, mais l'honneur des femmes est si précieux ! (Acte 2, scène 3, LA GOUVERNANTE)
Bon, un homme qui a toujours l'argent à la main, trouve-t-il des portes fermées ? (Acte 2, scène 3, HORACE)
Comment ? (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
Cette Femme tient à la vérité les plus beaux discours du monde, mais après tout ; ce sont des discours ; l'effet est peut-être bien différent. (Acte 2, scène 3, HORACE)
Un jeune Homme ose entrer jusqu'ici, oh, oh, le bon ordre n'est pas encore ans cette maison, il faudra l'y mettre ; halte là Seigneur, que cherchez-vous ? (Acte 2, scène 4, LA GOUVERNANTE)
Avertis-la qu'elle peut signer aveuglément tout ce qu'on lui présentera, nous sommes d'accord... (Acte 2, scène 4, ZIMA)
Mais elle ne l'a pas encore épousé, et peut-être qu'un jeune homme bien amoureux, bien riche, bien magnifique serait mieux le fait de Lucelle que son vieux tuteur... (Acte 2, scène 4, ZIMA)
Comment mille pistoles ! (Acte 2, scène 4, LA GOUVERNANTE)
Tenez toutes ces invectives là ne vous enrichiront pas, et je serais homme à le faire moi si vous le vouliez. (Acte 2, scène 4, ZIMA)
Mes richesses, mon trésor, ma couronne, c'est la vertu des femmes que je gouverne, et le repos de ceux qui me les confient. (Acte 2, scène 4, LA GOUVERNANTE)
Vous voyez comme je m'y prends pour vous seconder, comptez que je serai toujours la même. (Acte 2, scène 4, LA GOUVERNANTE)
Il faut avouer que vous êtes une femme merveilleuse. (Acte 2, scène 5, ALDOBRANDIN)
Comment ? (Acte 2, scène 5, ALDOBRANDIN)
Vous n'êtes point encore le mari de Lucelle, Zima le sait, il est homme à ne rien négliger pour vous l'enlever ; de la façon dont il s'y prend on vient à bout de tout ; m'en croirez vous ? (Acte 2, scène 5, LA GOUVERNANTE)
Je vois que vous vous alarmez Mademoiselle, et c'est une bonne marque ; une fille bien élevée comme vous, ne passe pas à l'état de femme sans émotion, il lui faut quelques jours pour y accoutumer sa pudeur, mais nous avons eu des raisons de hâter l'affaire, et cela pour vous assurer l'époux que vous souhaitez. (Acte 2, scène 6, LA GOUVERNANTE)
Voilà celui que vous avez lu, et je lui ai substitué celui-ci que vous avez signé comme tuteur Monsieur, et Mademoiselle comme épouse... (Acte 2, scène 7, LE NOTAIRE)
Comment Monsieur le Notaire1, et qui a pu cous engager à me jouer ainsi ? (Acte 2, scène 7, ALDOBRANDIN)
Que de Maris voudraient se défaire de leur femmes à pareil prix ! (Acte 2, scène 7, LA GOUVERNANTE)

CANENTE (1752)

Laissez-moi commencer le jour, v.2 (Acte 0, scène 1, L'AURORE)
Laissez-moi commencer le jour. v.7 (Acte 0, scène 1, L'AURORE)
Non, le sommeil n'est pas si doux v.10 (Acte 0, scène 1, CHOEUR DES SYLVAINS)
Et ses feux sont payés par des flammes égales ; v.82 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Mais comme vous le Tibre en est charmé ; v.186 (Acte 2, scène 3, CIRCÉ)
Il semble avoi[r] éteint sa flamme. v.190 (Acte 2, scène 3, PICUS)
Dans un coeur que la gloire enflamme v.256 (Acte 3, scène , CANENTE)
Vous l'enflammez au milieu de son onde. v.281 (Acte 3, scène 4, CIRCÉ)
Employez le fer et la flamme, v.444 (Acte 3, scène 2, CIRCÉ)
Employons le fer et la flamme, v.448 (Acte 3, scène 2, LE CHOEUR)
Et je reviens consommer ma vengeance, v.454 (Acte 3, scène 2, CIRCÉ)
Et que des flammes dévorantes v.459 (Acte 3, scène 4, LE CHOEUR)
Ciel ! Quel enchantement odieux ! Où sommes nous ? v.474 (Acte 3, scène 4, CHOEUR DES MINISTRES)
Non, ce n'est point en éteignant ma flamme, v.500 (Acte 3, scène 5, CANENTE)
Arrêtez, ma flamme est trop vive ; v.510 (Acte 3, scène 5, LE TIBRE)
Je comprends trop comme on vous aime, v.537 (Acte 5, scène 1, CIRCÉ)
Mais je ne comprends pas comme l'on peut changer. v.538 (Acte 5, scène 1, CIRC?)
Qu'on oppose à ma [sa] flamme. v.584 (Acte 5, scène 2, CIRCÉ, LA NUIT)
Cesse de combattre sa flamme, v.604 (Acte 5, scène 2, L'AMOUR)
Que leurs flammes vont être heureuses. v.646 (Acte 5, scène 1, CIRCÉ)
Le Tibre,comme moi, fait son bonheur du vôtre, v.695 (Acte 5, scène 3, CIRCÉ)
Venez serrer ma chaîne et redoubler ma flamme. v.717 (Acte 5, scène 4, CANENTE)
Et ma flamme pour vous ne fut jamais si vive, v.749 (Acte 5, scène 4, CANENTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 9 textes (soit une présence dans 0,47 % des textes) dans lesquels il y a 235 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 26,11 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 0	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Prologue	Acte 5	Acte 6	Total
1	LA MATRONE D'?PH?SE	35	0	0	0	0	0	0	0	35
2	LE CARNAVAL ET LA FOLIE	7	0	2	3	3	0	0	0	15
3	AMADIS DE GRÈCE	7	0	4	2	3	0	4	0	20
4	INÈS DE CASTRO	4	0	7	4	2	0	4	0	21
5	OMPHALE	1	0	4	8	2	0	5	0	20
6	LES MACHABÉES	5	0	6	8	9	0	8	0	36
7	LE MAGNIFIQUE	19	0	28	0	0	0	0	0	47
8	CANENTE	0	3	3	9	0	0	8	0	23
9	SCANDERBERG	0	0	4	3	5	3	2	1	18
	Total	78	3	58	37	24	3	31	1	235